Couvreur, un métier dangereux.

Les travaux d’un couvreur comprennent de différentes tâches difficiles. D’ailleurs, c’est l’ensemble des travaux qui n’est pas aisé. Bâtir, entretenir, ou rénover sa maison amènent à fixer sur les détails afin d’améliorer et de rehausser la valeur et le style de la construction. Pourtant, avoir une toiture commode et pratique est une priorité. Mettre en place une toiture exige l’intervention d’un professionnel qualifié vu que ce métier demande des études particuliers et un bon savoir faire. Les couvreurs sont exposés à de nombreux risques dans l’exercice de ses fonctions qu’on va développer ci-après.

Les risques encourus par les couvreurs

Vu que le travail d’un couvreur comme celui dans le 28 se fait toujours en hauteur, des éventuels risques peuvent se produire qu’il s’agit d’une construction, d’un entretien, ou bien d’une réparation. Pour la réalisation de son travail, l’usage des échelles, des échafaudages, et des ossatures de toit sont indispensables et ne se sépare jamais avec ce métier. C’est pourquoi, la chute est le principal risque auquel un couvreur s’expose. Plusieurs facteurs peuvent causer cette chute à savoir l’utilisation des matériaux cités ci-haut qui sont en mauvais état ; l’usure de la structure du toit peut entrainer son effondrement ; et les accès pour les toits arrondis et en pente entrainent des glissades dangereuses. A part la chute, il y a aussi les dangers liés aux comportements et aux postures. Les travaux sur les toitures exigent des positions assises avec les genoux courbés ou prolongés ou bien d’autres positions un peu plus compliquées et pénibles. Ces gestes favorisent surement des fatigues musculaires et squelettiques au niveau du bassin et des membres inférieurs.

Enfin, qui pourrait imaginer que les couvreurs s’exposent à des risques chimiques. C’est assez surprenant mais c’est possible. Prenant par exemple les mousses et les vermines xylophages présents dans les bois de la charpente, un couvreur se doit de les éliminer lors de la réparation ou de l’entretien du toit. Ils utilisent des produits très toxiques comme le pentachorophénol et les pyrèthres pour s’en débarrasser. Ces produits agissent pourtant sur les endroits sensibles comme les yeux, les organes de l’appareil respiratoire, et même du système nerveux. Ça ne s’arrête pas tout simplement là, mais il y a aussi les poussières de l’amiante, de l’ardoise, et de la silice qui sont des matériaux de plus en plus recherchés en matière de toiture vu son authenticité, son originalité, et son design. Néanmoins, le chargé de l’installation des toits se met au risque d’une blessure pleurale, et le plus grave est le cancer des poumons. Sans parler des fumées provoquées par les soudures des tôles et des gouttières qui provoquent des méfaits identiques à celui d’avant.

Les mesures de préventions

Le travail d’un couvreur est considéré comme un des métiers les plus dangereux dans le domaine du BTP. Les professionnels font face à des risques mais on peut bien prendre des précautions concernant les risques cités ci-haut en y ayant une bonne organisation du champ de travail. Avant chaque intervention, tout doit être en ordre : la sécurisation du vas et vient au cours du travail, l’éclairage et le balisage. Pour se protéger d’une chute, il faut aussi sécuriser toutes les ouvertures qui se trouvent sur la toiture. Le port des équipements de sécurités de base dans les travaux de BTP comme le casque de chantier, les chaussures antidérapantes, les lunettes de protection, les pantalons à grenouillère et les gants est recommandé pour assurer la protection du couvreur. Après examiner tous les agents toxiques qui constituent les produits d’entretiens afin de connaitre leur effet pour s’en être vigilant. Un couvreur comme celui dans le 28 se doit de vérifier si le produit qu’il utilise ne contient pas des composants chimiques dangereux. Il est aussi primordial d’entretenir les matériaux utilisés par le professionnel comme les échelles et les échafaudages pour éviter les chutes.