Faîtage de toiture: techniques utilisées et budgetisation


Lorsque le faîtage ne concerne que la longueur du croisement des 2 pans d’une toiture, il ne coûte pas cher.En fonction des techniques de pose, le coût peut augmenter.  Détérminer à l’avance la technique de pose de faîtage vous permet de prévoir le coût total de la pose. Suivez le guide pour vous en informer.


Les facteurs de variation du coût


Notez d’abord que pour une toiture à plus d’un pan, il faut mettre un faîtage quelle que soit la toiture, végétalisée, en tôle, en ardoise ou en tuiles. La variation du coût dépend de:
•    La technique mise en oeuvre.
•    L’ampleur des travaux à réaliser: par rapport à une rénovation qui consiste d’abord à une dépose de l’ancien puis la pose d’un nouveau, il est logique que la pose d’un nouveau faîtage dans une nouvelle toiture coûte moins chère qu’une rénovation.
•    L’accessibilité de la toiture. Comme le faîtage est posé au sommet des pans, plus l’accès au toit est difficile, plus la pose sera difficile, plus le coût sera élevé.


Quelles sont les techniques mises en oeuvre?


En fonction du type de toiture, plusieurs techniques de faitage sont possibles:
•    pour les toits en tuiles, le faitage scellé et faitage à sec sont pratiqués.
•    pour une toiture en tôle ou bac en acier, la technique appliquée est le faîtage cranté, simple ou double pince.
•    si la toiture est en ardoise, le faitage est en lignolets,
•    pour une toiture végétalisées, le faitage est en pailles, en feuilles végétales ou en bande de terre argileuse.
Pour évaluer le coût d’un faitage, il y a d’abord le tarif de base du couvreur. Ensuite, c’est en fonction de la technique qui fait varier le coût.
Pour un faitage scellé, qui consiste à sceller la fermeture des pans par de la chaux ou en mortier en vue de fixer les tuiles faitières, le coût va varier en fonction de:
•    du nombre de tuiles faitières utilisée qui seront achetés à l’unité,
•    du nombre de frontons qui seront fixés aux extremités des lignes faitières pour la fermer et qui s’achètent aussi à l’unité.


Pour un faitage à sec, au lieu d’utiliser de la chaux ou du mortier, on a recours à un closoir sous les tuiles faitières. C’est un rouleau à double face dont l’une est en aluminium et l’autre imitant la terre cuite. Ce rouleau est posé sur la ligne de faitage face alu sur le toit. Le closoir peut être en peigne ou ventilé. Le closoir en peigne empêche l’intrusion des petits animaux tandis que le closoir ventilé contribue à l’aération de la toiture. Il y a aussi des closoirs pour les tuiles en béton. Le closoir s’achète aussi au mètre ou en rouleau de 5 mètres.  
Pour les toitures en metal, on rencontrer la faîtière crantée, le faitage PVC, le faitage simple ou double pince , en aluminium.Ce type de faîtage s’achète aussi au mètre.
Si la toiture est en chaume, une bande argileuse enrobant des tiges de roseaux est ajoutée à la ligne faîtière.
Pour les toitures en ardoises, le faîtage est réalisé par une rangée d’ardoise en lignolets.  
Pour une toiture en chaume on ajoute à la ligne faîtière une bande de terre argileuse qui enrobe les tiges de roseaux.
Pour établir son tarif, le couvreur tient compte des travaux de finition, le coût de la pose se calculant au mètre linéaire. Le budget à prévoir dépend du nombre de pans et de la technique de pose. N'hésitez pas à demander un devis gratuit auprès du couvreur dans le 33.