La paperasse dans le métier de l’artisan couvreur

Pour les travaux d’une maison, il faut les aptitudes de nombreuses personnes avec des connaissances diverses. Composante essentielle, le toit est l’œuvre de l’artisan couvreur. Pour cette raison, c’est une tâche qui ne peut pas être confiée à n’importe qui, notamment pas à tout bricoleur qui vanterait ses prétendus talents à réaliser le travail. L’artisan-couvreur est un professionnel et des documents peuvent lui être demandés dans le cadre de son travail. Ces derniers peuvent être divisés en deux catégories, d’une part, il y a les preuves administratives d’un bon couvreur et d’autre part les papiers administratifs de son chantier.

Les gages de savoir-faire et de qualité :

Au moment d’engager un couvreur, on est en droit de lui demander de prouver son statut en tant que professionnel. Les documents qu’il apporte en réponse sont non seulement ce qui prouve qu’il est légalement un professionnel comme celui dans le 13, c'est-à-dire quelqu’un formé spécialement pour ce métier, mais aussi un gage démontrant de la qualité de son travail, plus encore que le bouche à oreille qui mène souvent à sa reconnaissance. Ces documents incluent un certificat de qualification professionnelle, un certificat d’identité professionnelle et un diplôme reconnu par l’état.

Respectivement, ils attestent de différentes qualifications pour le couvreur, le premier, le certificat de qualification professionnelle (CQP) permet de faire reconnaître son savoir-faire, ses compétences personnelles. Il lui aura été délivré par un organisme indépendant mais qualifié dans le métier.  Le second, le certificat d’identité professionnelle, est l’équivalent d’une carte d’identité mais pour sa profession : on y apprend ses références, ses moyens et ses aptitudes tels qu’il les a déclaré auprès de et vérifiés par la CAPEB. Cette dernière permet aussi de consulter gratuitement les références des artisans du bâtiment en général.

Enfin, un diplôme reconnu par l’état, il s’agit tout simplement de la preuve de sa formation adéquate pour le métier, apportée par un organisme apte à délivrer et la formation et le certificat. Il peut s’agir selon la durée et le niveau des études d’un CAP, d’un BP ou d’un BTS mais dans tous les cas, c’est la garanti que le couvreur a les bases de la formation professionnelle pour l’exercice du métier.

La protection du client et du chantier :

Une fois engagé, un couvreur doit  tout assurer les paperasses relatives à son chantier. Il les doit d’une part au maitre d’ouvrage et d’autre part à l’administration. Elles régissent son travail, qu’il le fait en toute légalité, protègent celui qui l’a engagé et prouvent qu’il fait un travail dans le respect des mesures légales. Le premier de ces documents à fournir est une assurance pour couvrir la responsabilité civile : en raison de la nature dangereuse de son métier, le couvreur est exposé aux accidents du métier. Les chutes, l’exposition aux éléments (chaleur, froid, électricité,…) sont tout autant de dangers qui peuvent le menacer sur le chantier et dont l’assurance dédouane le maître d’ouvrage.

Il appartient au couvreur d’assurer sa sécurité en tant que professionnel, en respectant le document unique relatif aux risques de son métier et en prenant les mesures nécessaires telles qu’il a été formé à faire. Le deuxième document à fournir est une garantie décennale. L’œuvre d’un couvreur est faite pour durer. Ainsi, si ce prestataire a accompli son travail comme il faut avec la rigueur d’un professionnel : son choix de matériaux et la qualité de leur pose, le couvreur s’engage à ce que son travail soit conformes aux normes et évite des désagréments à celui qui l’a contracté. En cas de malfaçon qui entraineraient des désagréments aux propriétaires ou compromettraient la solidité du travail, le couvreur tel que celui dans le 13 serait responsable. Il garantie aussi de terminer son œuvre et de rembourser des avances en cas de défaillances.