Les questions pertinentes  à poser avant d’embaucher un couvreur

Avant d’embaucher un spécialiste de toiture, un artisan auto-entrepreneur ou  une entreprise artisanale de toiture, il existe quelques mises au point à éclaircir. Une malfaçon des travaux peut entraîner des réparations coûteuses et des fuites à l’avenir, ce qui engendre une perte de temps et d’argent. Posez les questions suivantes à un artisan couvreur avant de prendre une décision d’embauche :

Le statut de l’artisan ?

Un artisan professionnel comme celui dans le 33 dispose d’un nom complet d’entreprise de couverture, un numéro d’immatriculation et une adresse physique. Vous disposez le plein droit à les lui demander ; en cas d’utilisation de case postale, vous pouvez lui demander son emplacement physique. Dans le cas contraire, le prestataire représente une source de préoccupation, et mieux vaut passer à autre chose. Vous pouvez aussi utiliser les renseignements requis et se renseigner avec son numéro d’immatriculation si le couvreur dispose vraiment plus 6 ans d’expertise en la matière.

Le plus important est la possession d’un permis d’entrepreneur en couverture. L’artisan couvreur détient-il permis délivré par votre municipalité ou État ? Généralement, la disposition de permis est indispensable dans l’Hexagone ; il en est de même dans les régions et département français. Vérifiez si un permis est requis dans votre région et, le cas échéant, vérifiez auprès de vos bureaux locaux de délivrance des permis pour vous assurer que celui de votre couvreur est à jour et qu’il n’y a pas d’infractions en suspens.
Attention, un permis d’exploitation n’est pas synonyme de permis d’entrepreneur en couverture. Un permis d’exploitation sert à des fins fiscales et identifie l’entreprise. Cela ne signifie pas que la personne a réussi un test ou qu’elle est qualifiée pour travailler comme couvreur.

Un artisan couvreur ou des sous-traitants en couverture?

Il est courant qu’une entreprise artisanale de couverture fasse appel à des sous-traitants. N’oubliez pas de mentionner cette option, et d’insister si une partie du travail sera effectuée par un sous-traitant. Si c’est le cas, assurez-vous de poser les mêmes questions au sous-traitant en couverture, surtout s’il est assuré. Sans assurance contre les accidents du travail, le propriétaire peut être responsable des factures médicales et des autres coûts associés à la blessure. Votre assurance habitation ne couvre peut-être pas ces types d’accidents, vous serez donc personnellement responsable des coûts.

Des assurances et des références de propriétaires

Demandez des chantiers résidentiels locaux que vous pouvez visiter et vérifiez les travaux de toiture précédents. Vous pouvez également exiger des références, toutefois, peu d’anciens clients veulent que leurs renseignements personnels soient divulgués ou un entrepreneur choisit un couple de clients heureux. Faites un suivi auprès des propriétaires et demandez-leur leurs satisfactions vis-à-vis du travail de couverture effectué par le couvreur entrepreneur.

Sachez qu’en engageant un artisan couvreur certifié RGE vous doit un garanti décennale des travaux, soyez malin en leur demandant le temps de garantit que la compagnie de réparation accorde à votre toiture. Toutefois, un simple artisan couvreur ne peut garantir qu’un an de réparation certains couvreurs offrent plus. Un artisan couvreur devrait disposer d’une assurance responsabilité et une indemnisation des travailleurs pour protéger le propriétaire en cas d’accident. L’indemnisation des accidentés du travail protège le propriétaire si un ouvrier de toiture se blesse en plein chantier ; la responsabilité vous protège contre les dommages causés par les couvreurs pendant la réparation ou le remplacement.
L’entrepreneur doit avoir une assurance pour tous les employés et sous-traitants. L’absence d’une assurance adéquate pourrait entraîner des litiges entre un entrepreneur et un propriétaire si un artisan couvreur subit une blessure à la maison. Un artisan couvreur comme celui dans le 33 est mesure de fournir une copie de son certificat d’assurance pour validation.